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Historique

Notre orchestre que les anciens ont connu sous le nom de « la ‘cipale », a une longue histoire !

Après la Révolution française sont créées les premières sociétés musicales, premières écoles de musique et premières fanfares. Il s’agissait avant tout de formations militaires.

En 1844 une école de musique est créée à Rouen, la Société philharmonique en assure la direction. C’est avant 1870 que fut créée la Musique municipale de Rouen.

Après la guerre franco-prussienne, en 1871, la Musique municipale de Rouen prend son essor et se produit tous les 15 jours dans les jardins de l’Hôtel-de-ville. En 1872, est inauguré le premier kiosque à musique dans ces jardins. La « Cipale » comme est appelé l’orchestre affectueusement, donne tous les ans un concert au bénéfice des pauvres et se présente à différents concours.

En 1891, la Musique municipale est la fanfare rouennaise qui se transforme progressivement en 1897 en harmonie sous la direction de M. Germain, chef de musique militaire. En 1900, M. Guillaume, ancien chef de l’harmonie d’Yvetôt lui succède. C’est à cette date que des négociations ont lieu pour l’ouverture d’une école de musique qui aura pour but de préparer l’admission des musiciens au Conservatoire national de musique de Paris. Ainsi naît l’école de musique de Rouen qui va fournir des musiciens à la Musique municipale, aux différents orchestres de la ville, au Théâtre des Arts, aux cinémas, aux dancings et cabarets.

En 1911, la fanfare rouennaise est transformée en harmonie qui portera le nom de Musique municipale.

En 1913, elle se rend en Angleterre et le 17 août 1923 elle est classée en division d’excellence. C’est le 26 février 1926 qu’est créée officiellement la Musique municipale.

En 1930, elle se rend à Bristol en Angleterre et se fait aussi entendre à Marseille. En 1934, elle participe aux fêtes provençales d’Arles et au retour donne un concert à Lyon.

A compter du Ier octobre 1937, l’école de musique prend le nom de Conservatoire de musique de Rouen.

En 1941, la Musique municipale est une association qui comprend l’ancienne fanfare rouennaise, la caisse de secours mutuels créée en 1899, le Conservatoire de musique, fondé par la Musique municipale de Rouen. En 1945, le Conservatoire est enfin structuré. Albert Beaucamp en est le Directeur. La fusion entre l’Harmonie St Sever et la Musique municipale se concrétise enfin, Le directeur en est M. Perrier qui meurt peu après avoir dirigé le concert du 14 juillet. En 1947, le Conservatoire municipal devient École Nationale.

Des concours de musique sont organisés à Rouen de 1863 jusqu’en 1933, ainsi qu’un festival d’harmonies et le congrès de la fédération le 19 juin 1949.

Le successeur de M. Perrier de 1948 à 1963 est André Hatay, clarinettiste, qui, lui aussi, décédera brusquement d’une congestion cérébrale, quasiment sur scène.

En 1963, la direction de l’Harmonie municipale est assurée par Henri-René Pollin. Le répertoire est renouvelé. Plus jeune, la formation prend un nouveau souffle.

En 1966 et tous les deux ans, un concert de gala est organisé d’abord au cirque de Rouen puis au Théâtre des Arts. En 1970, des ensembles restreints participent à ces concerts de gala, ce qui permet à des jeunes lauréats du Conservatoire de s’exprimer.

En 1972, à Nevers, la Musique municipale remporte le 1er prix ascendant, section B, en division d’excellence de la Confédération Musicale de France. En 1975, 95 exécutants remportent le 1er prix ascendant, section A, en division d’excellence au concours de Chartres. En 1978, c’est un 1er prix En 1981, la « Cipale » devient orchestre d’harmonie de Rouen ou O.H.R. Composé de musiciens amateurs, d’élèves et d’anciens élèves du Conservatoire National de Région ainsi que d’élèves des écoles de musique de la périphérie, encadrés par des musiciens professionnels, cet ensemble est formé d’instruments à vent et de percussions.

En 1982, nouveau Ier prix en division d’honneur au concours d’Alençon pour l’O.H.R. C’est en 1984 que l’Orchestre d’harmonie grave son premier disque.

En 1986, à l’invitation de l’Électricité de Strasbourg, l’O.H.R. se rend en Alsace pour y donner un concert.

En 1989, l’Ensemble orchestral de Haute-Normandie, dirigé par J.P. Berlingen, rassemble autour de lui, l’Harmonie du Havre et l’O.H.R. pour une grande audition avec Maurice André, célèbre trompettiste.

En 1993, Christian Lecomte, professeur de cor au Conservatoire, dirige en alternance l’O.H.R. avec Henri-René Pollin. De 1990 à 1997, de nombreux concerts sont donnés au kiosque du jardin des plantes, à la salle Sainte-Croix-des-Pelletiers entre autres, et participe à toutes les cérémonies officielles.

En septembre 1998, Philippe Gervais prend la direction de l’O.H.R. Le 20 juin 1999, un voyage sur le ferry-boat Le Havre-Portsmouth est organisé et des concerts sont donnés sur le bateau à l’aller comme au retour.

Michel Démarest prend la suite de Philippe Gervais à la direction de l’O.H.R. en 2000 et ce jusqu’en 2019. Il n’aura de cesse de faire produire l’O.H.R. en tous lieux : Théâtre Ch. Dullin au Grand-Quevilly, kiosque du jardin, des plantes, dans différentes églises, au Parc de Clères, Centre Voltaire de Déville, salle Sainte-Croix-des-Pelletiers etc… Avec lui, l’O.HR. participera à toutes les cérémonies officielles et à la célébration de chaque Sainte Cécile.

C’est Stéphane Norbert , en février 2019, qui succède à Michel Démarest et prend la direction de l’O.H.R devenu entre-temps O.H.R.M. (Orchestre d’Harmonie de Rouen-Métropole).